Les Châteaux

Château de la touche – Nozay


Entre la ville et le bourg de Nozay, se trouve une propriété appelée « la Touche ». Appartenant d’abord aux Dumoulin de Morhan, puis, au XVè siècle, aux Sorin (maîtres d’hôtel des ducs de Bretagne), la propriété passe ensuite à Pierre Pirault (conseiller du roi et secrétaire de Jean de Laval, gouverneur de Bretagne) puis à Toussaint de Comaille. Cette seigneurie a un droit de haute, moyenne et basse justice. Elle est possédée, pendant les trois siècles derniers, par la famille de Cornulier qui la fait ériger en châtellenie en 1614. Elle prend alors le nom de la Touche-Cornulier. Sous la Révolution, le château sera occupé par la garde nationale. Il est ensuite occupé par les Prussiens en 1815, puis vendu en 1821 au comte François Monti de Rezé qui le fait raser puis reconstruire en 1827. Le château fut ravagé par un incendie le 6 avril 1987. On y pénètre par un portail du XVIè siècle, surmonté d’écussons aux armes des Cornulier : « d’azur au rencontre de cerf d’or, surmonté d’une moucheture d’hermine d’argent entre les bois ». Les communs sont de la même époque et sont classés à l’inventaire des Monuments Historiques.

Plus de renseignements auprès de l’association l’ASPHAN

Château de Saffré

Le château fort existait encore en 1694 avec des tours entourées de douves. On y accédait par un pont-levis.
La famile de Crux modifiera ensuite le site.
En 1824, Henri Le Lou de Beaulieu acquiert l’ancien château seigneurial ainsi que l’ensemble des terres en dépendant. Il détourne le lit de l’Isac et fait disparaître tout ce qui confère à la construction son aspect forteresse.
Pendant la seconde guerre mondiale, cette demeure, devenue le siège de la kommandantur, est pillée et saccagée.
Désormais, le château appartient à la commune et accueillera la Bibliothèque.

Plus de renseignements auprès de l’association Les Mémoires de Saffré

 

Les Fontaines

Fontaine Saint Clair – Puceul

Christianisée vers le IIIe siècle, la source est le lieu d’une légende. Saint Clair, le premier évêque de Nantes, s’y serait arrêté pour faire boire son cheval. Une pierre aurait longtemps gardé la trace de son sabot. Son eau est réputée pour guérir certaines maladies des yeux. La fontaine actuelle est construite au XIXe siècle, avec dressée sur un monticule de pierres, la statue de Saint Clair.

Plus de renseignements auprès de l’association Puceol

Fontaine Saint Pierre – Nozay

Christianisée au 7ème siècle par un ermite, la fontaine St Pierre alimentait en eau le dernier lavoir de Nozay.

Plus de renseignements auprès de l’association l’ASPHAN

Les Mémoires

Monument du Maquis de Saffré


D’une hauteur de 8 mètres, ce monument représente la France, enchaînée sur la croix de Lorraine, délivrée par les maquisards qui la débarrassent de ses chaînes, l’arment d’une épée et d’un bouclier et la coiffent d’un casque ; à ses pieds, gît un maquisard. Il s’agit d’un nantais, Robert Geffriaud, mort à dix-sept ans.
Ce monument est inauguré par le général De Gaulle le 11 juin 1950.
À côté, treize tombes, à la simple croix de bois, sont érigées par les Saffréens, dès le 29 juin 1944, pour ensevelir les résistants tombés au combat. Lors du 60e anniversaire de la commémoration, en 2004, d’importants marquages et fléchages ont été installés retraçant l’épisode tragique du maquis.

Plus de renseignements auprès de l’association Les Mémoires de Saffré

Oratoire des Brées – Saffré

Au lendemain du débarquement des alliés en Normandie, le 6 juin 1944, la Résistance décide de constituer un maquis. C’est la vaste forêt de Saffré qui est choisie.
Le 18 juin 1944, le commandement allemand décide d’attaquer le maquis. Les maquisards parviennent à se replier au prix de lourdes pertes : 13 sont tués, 27 fusillés, 2 exécutés par les miliciens, et 29, arrêtés et déportés, ne reviendront pas des camps de la mort.
Cet oratoire est aménagé dans les dépendances (ancien four à pain) et rappelle la violence de cette bataille.

Plus de renseignements auprès de l’association Les Mémoires de Saffré

Les Menhirs

Menhir de Coisbrac – Nozay 

Ce bloc de quartz de 2m80, classé Monument Historique, se dresse au milieu de la lande sur un promontoire schisteux.

Plus de renseignements auprès de l’association l’ASPHAN

 

 

 

Le Patrimoine Religieux

Eglise St Victor – La Grigonnais

Les travaux commencent en 1859 et se terminent en 1862. Son patron est saint Victor, ermite à Campbon au VIe siècle. A cette époque, elle a un sol en terre battue, mais n’a ni clocher ni voûte. De style néo-gothique, en forme de croix latine, elle possède des harpes de murs et des entourages d’ouverture en tuffeau. Le conseil paroissial décide la construction du clocher le 9 juin 1876. La chaire à prêcher est ornée de statues en bois polychrome. Six vitraux représentent quarante-deux épisodes de l’Ancien Testament. L’autel est orné de statues en bois polychrome sculptées par J.P. Fréour, représentant les patrons des cinq frairies de La Grigonnais.

Plus de renseignements auprès de l’association Gourguenez

Chapelle Guerry – Nozay

Ce modeste édifice du patrimoine Nozéen est intégré au paysage depuis plus de 200 ans. Il s’agit d’une chapelle funéraire qui reçut en 1809 le corps de Louis Guerry, notaire à Nozay. Au dessus de la porte, les trois signes gravés dans la pierre sont des symboles inspirés de la tradition chrétienne. La statuaire, autrefois présente dans cette chapelle, était un support traditionnel aux dévotions populaires. Le décor peint, que l’on peut encore deviner, témoigne d’une inspiration réfléchie et date du Premier Empire.

Plus de renseignements auprès de l’association l’ASPHAN

Enclos du vieux Bourg – Nozay

L’ancienne église, située rue Saint-Saturnin, est classée Monument Historique depuis 1989. L’ensemble des édifices constitue l’un des rares exemples d’architecture rurale médiévale du département. La nef conserve une charpente en forme de bateau renversé datant des XIIIè et XVè siècles. Des peintures murales du XVIè siècle ornent le transept nord. Elles représentent les martyres de Saint Étienne et de Saint Blaise. La cure du XVIè siècle contient des éléments en schiste et rappelle l’architecture des manoirs. La tour est rectangulaire mais ne contient pas l’escalier. Celui-ci, faisant face à l’entrée, est en schiste, « à l’italienne », c’est-à-dire droit et non pas hélicoïdal.

Plus de renseignements auprès de l’association l’ASPHAN

Eglise Saint Martin – Puceul

De forme carrée, avec une voûte supportée par des colonnes, l’église est extérieurement de style néo-gothique, avec un clocher reposant directement sur la nef. Elle comprend un important mobilier : des colonnes avec des chapiteaux sculptés par un artiste Nozéen Henri Wagner (XXe s.), un autel en bois de style Renaissance, classé aux Monuments Historiques et un ciboire (XVIIe s.).

Plus de renseignements auprès de l’association Pucéol

 

Chapelle Saint Germain – Vay

Dépendant du prieuré Saint Germain et donc de l’abbaye de Saint-Gildas-des-Bois, cette chapelle a gardé son chœur roman du XIIIe siècle, le reste de l’édifice est gothique. Sans transept, elle s’appuie sur le prieuré. Un cimetière, disparu au XXe siècle, jouxtait autrefois la chapelle.
Le document du 17 avril 1838 dresse l’inventaire du mobilier liturgique de la chapelle : clochette, burettes, chandeliers et un reliquaire contenant des ossements de Saint Germain.
A l’intérieur de la chapelle, le chœur roman qui possède une niche gothique est séparé de la nef par une baie romane. Les encadrements des portes sont en grès roussard et le dallage est en pierre de Nozay. Des fresques murales, réalisées en 1995-1996 par le centre de Fresques de Blain, retracent la vie de Saint Germain.
Une maison (XIVe siècle) située à proximité, servait, semble-t-il, d’habitation aux moines.
Les fondations d’une ancienne chapelle ont été retrouvées dans le pré Mahaut.
La croix Saint-Germain, proche de la chapelle, est érigée, en 1612, par la famille Provost de l’Aubaudière. Au pied, se trouve un cadran solaire. Une autre croix, celle des Quatre-Contrées, proche de la voix romaine, est inspirée de celle-ci (1850). Son fût octogonal porte une croix latine, elle est directement construite sur le perron de schiste et repose sur un socle avec entablement de pierre bleue.

Plus de renseignements auprès de l’association Les Mémoires de Vay

Plus de renseignements sur les horaires et conditions des visites sur le site web de l’Office de tourisme

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